Sept sages-femmes de la République démocratique du Congo (RDC) ont partagé l’impact bénéfique de la formation innovante offerte par l’Institut Supérieur en Sciences Infirmières (ISSI). Cette formation de deux ans et demi, en conciliation travail et études, leur a permis d’enrichir leurs connaissances pour mieux former à leur tour infirmières et médecins dans un contexte de forte mortalité maternelle et néonatale.
L’initiative arrive opportunément avec la création récente de l’Ordre des sages-femmes en RDC, soulignant l’importance de leur rôle dans les soins continus de la mère, de la préconception au post-partum.
Les retours des participantes incluent :
- Une nette amélioration de leurs compétences professionnelles, essentielles pour sauver des vies.
- Une prise de conscience de l’importance du soutien des familles, particulièrement des conjoints, durant la grossesse, l’accouchement et le post-partum.
- Un meilleur soin aux patientes grâce à la formation, une gestion optimisée des accouchements difficiles et une plus grande efficacité face aux complications.
- Un intérêt croissant pour la littérature scientifique, les poussant à explorer les pratiques de pointe et innovantes en obstétrique.
- Une volonté de poursuivre leur formation pour perfectionner leurs compétences et leur leadership.
- Le désir que cette formation soit généralisée dans tous les centres hospitaliers de la RDC pour améliorer la qualité des soins obstétricaux et sauver des vies.
Marie-Louise a changé le cours d’une consultation de routine en un acte de sauvetage vital, diagnostiquant un placenta praevia potentiellement fatal sans intervention rapide.
Florence applique l’approche holistique à la prise en charge des patientes, englobant les aspects physiques, sociaux, environnementaux et psychologiques.
Vicky valorise l’engagement des maris et des familles, renforçant les liens sociaux et familiaux et améliorant les résultats pour la mère et l’enfant.
Rachel a appliqué la méthode humaine et efficace enseignée pour aider une jeune mère à surmonter un accouchement particulièrement difficile.
Silvie a géré avec succès, grâce à sa formation, un cas d’urgence absolue présenté par un bébé né avec le paludisme.
Cécile a vu ses méthodes de travail évoluer positivement, s’appuyant désormais sur des données probantes.
Renata a réanimé un nouveau-né après deux heures d’efforts, grâce aux compétences acquises durant sa formation.
Nous aspirons à former une deuxième cohorte dès l’automne prochain ou au plus tard au début de l’année 2025.
Le 12 avril 2024